Au bord du lac.

Jamais on ne lui avait fait ça, la dernière personne à l'avoir touché était morte de ses mains...
Mais ce que faisait,cette femme,il ne savait pas ce que c'était.C'était étrange...Trop..
Tout d'un coup,sans qu'il sache pourquoi il se mit à poufffer de rire.
Argh! Que m'arrive-t-il?!
Ces cotes lui faisaient mals à force de rire, ces jambes souffraient encore plus.
"Stop! Que me fais tu donc là...Argh!!!...Non!!!...Aaaaa!
Il se remit à rire comme un dément.

Cristalline pouffa elle aussi, légèrement, à l'intérieur d'elle même.
Elle en était sûre.
Elle continua encore quelques instants, le temps qu'il soit bien a terre, puis se recula précipitemment hors de toute atteinte, et lui balança, un énorme sourire sur le visage :

"J'en étais sure ! T'es aussi chatouilleux que mon père !

Un immense sourire barrait son visage. Mais pas un sourire moqueur, non.
Juste un simple sourire amusé,

Dès que la jeunne femme eut enlevé ses mains, il n'eut plus aucune envie de rire. Il arrêta donc..enfin son corps arrêta.
Lui pestelait encore en son for intérieur:
Argh...humilié...elle verra....de quel poids j'me chauffe....
La femme avait fuis mais elle avait oublié une chose,Fyorks n'était pas en état de marcher et encore moins de courrir.
Il resta donc étendu, à attendre que ses jambes se rétablissent quelque peu.
Mais il n'aimait pas rester inactif...une longue attente se montrait à l'horizon...

Fyorks réfléchit...on appelait donc ça chatouiller?...Mais que répondre?

Réfléchis vite et bien!

Après un court instant, il répondit:
Chatouiller? Je ne connaissais pas..mes parents ne m'ont jamais apporté leur attention...ils préferaient m'ignorer....
Ses jambes souffraient encore, il lui faudrait du temps pour se remettre...
Il s'installa donc le plus confortablement possible dans l'herbe.
Votre père était un type bien?
Pour une fois,il voulait vraiment avoir une réponse,cette question il ne l'avait pas préparée...

Sensible...sensible...il 'naait jamais été sensible..c'était donc une preuve de faiblesse,il devrait y remédier.Rapidement.
Trop étonnant, cette chose,les chatouilles...Un bon instrument de torture peut-être? Qui sait?...

Il regarda la femme qui avait un sourire pendant aux lèvres...Lui ne souriait que rarement.
Pourtant il avait rit,il y avait moins de 10 minutes...Grave erreur...Ne jamais montrer quelques faiblesses était sa devise,il avait failli.


Il ....Que faisait-il comme métier?

Comment un simple charpentier aurai-il peu trouver un instrument de torture aussi subtil?
[Comme on le remarque Fyorks se rend assez ridicule]
Il éfléchit un instant,il devait en savoir plus...beaucoup plus.
"Vous ne souriez plus, un problème avec vos parents? Sans paraître indiscret."

Il se rappella qu'il avait laissé son armure près du lac. Il devrait penser à la récuperer.
On ne savait jamais.
Il essaya donc de se lever, pour finalement ratterir brutalement sur son postérieur.
Je devrai attendre..
Il fit un rictus,il était contrarié.

"A oui..mon père...c'était un nôble...je ne l'ai jamais vraiment connu comme je vous l'ais dit..."

Cristalline fronça les sourcils un instant, puis fit mine de se détendre. On pouvait trop lire sur son visage. (le sien hein).
Il cherchait sûrement des informations. Soit.
Elle lui donnerait donc la version officielle.

"non non. C'est juste que ça fait longtemps que je ne les ais pas vu.

Pas bien connu son père.
Oui surement. Quant on est noble après tout on a sûrement autre chose à faire...
Le voyant se relever, elle sourit.
Entêté, celui ci.

Une réponse bien peu dévellopée...Que veut-elle cacher...non,je me fais des idées..après tout,elle ne sait pas qui je suis...
Il sourit, et se rappella son objectif...Il ne devait pas oublier.
Que j'y pense, je ne sais toujours pas votre prénom?

Posant ses questions,il réfléchissait toujours à comment se sortir du pétrin dans lequel il s'était mis en blessant ses jambes.

Je ne vois pas d'issue,peut-être demander à cette femme...mais pour me conduire où? Si je lui dis,où je dors, elle m'attaquerait desuite.
L'idée lui aurait plut, s'il avait eu ses jambes en état de marche.

Ce fût à son tour de froncer les sourcils.
Saphira...Saphira...ça me dit quelque chose...il faudra que je vérifie ça...J'y suis presque...mais à chaque fois,mon souvenir me file entre les doigts...rah.

C'est un...joli nom. Savez-vous pourquoi on vous l'a donné?

Soudain,il commença à ramper vers son armure. Ses jambes lui firent encore mal.



Zut,je pourrais pas bouger d'ici pour un bon moment...

"ben parce que ca plaisait à mes parents ô__o "

Elle avait fait bien exprès de tire rune tête pareille.
En fait elle savait très bien pourquoi on lui avait donné ces deux noms. Le nom de pierres aussi précieuses que la famille royale.
Sauf que ça, il ne serait pas près de le savoir.

il commença à bouger en direction d'un amas rutilant de métal.
Ah, une armure. C'était pour ça.
Mmh ? Pourrait pas bouger ? Ben et alors ?

""Ben si tu ne peux pas bouger, reste là. en plus comme ça tu pourras profiter du soleil"

J'vais t'en foutre du soleil moi! J'commence à en avoir marre... Me suffirait pourtant...nan,prends ton mal en patience, tu seras bien récompensé...ahhahaha

Fyorks affichait une expression froide,il n'était plus d'humeur,trop de chose l'énervait...
Quant au nom,pour lui, il y avait toujours une raison idiote ou pas, pour que les parents l'ayent choisi,mais jamais simplement parce qu'il le trouvait beau.
Il la croyait autant qu'un chien croyait qu'un chat était un ami.
..Je me passerais bien du soleil.Et j'avais un rendez-vous de prévu.Je ne pourrais pas y être...C'est assez embêtant.

Il se tut,une seconde.

Bah,autant passer le temps..Que faisais-tu par ici...Saphira?

Elle venait de lui poser une colle.S'il lui disait son prénom,elle se jettait dessus pour l'éttriper. Hors,lui et les inventions de prénoms...ça faisait deux...
Pourquoi fallait-elle qu'elle pose cette question? Bordel...

Il réfléchit, puis pris un nom au hasard,il appartenait à une des nombreuses personnes qu'il avait interrogé.

"Je m'appelle Onaol.J'avoue,on ne rencontre pas souvent ce prénom... Mes parents l'avaient choisi, en espérant que je serais unique!

Un large sourire lui étira le visage.
Ahahaha...Pour une fois,ils avaient eu raison,ironie du sort! Les sots.

"Pas si rare que ça.

Visage assombri, yeux perdant la moitié de leur éclat rieueur.
Onaol...

C'était le prénom de mon cousin.

[i]Cousin mort torturé par Ganondorf d'ailleurs.
Ce prénom pourtant était très rare.
Bah...

Le sourire de Fyorks ne disparut pas,il aurait même eu tendance à s'accentuer.
Je saurai tenir compte de cette information,...oh que oui...Je me rappelle de chacune de mes victimes...
Bien evidemment, il avait fait le rapprochement il avait donc tué le cousin de cette Saphira.

C'était? Est-il mort?

Ses yeux devinrent beaucoups plus noirs.
..Oh oui,il l'est...j'en suis sûr,après tout, n'a-t-il pas été le "cobaye"? J'avais particulièrement aimé cette séance d'interrogation...

Il pencha la tête en la regardant d'un air désolé.[Pas si désolé que ça quand on y pense xD]

A voir son ton,elle a été touchée de sa mort...ça aussi je m'en souviendrais.
Il fit un regard compatissant.
Je comprends ce que tu ressens,mais je n'y peux rien,moi. Pas la peine d'être aussi froide.
Regardant par terre,il tomba sur une plante dont il reconnut la nature.Il l'arracha et commença à frotter ses jambes avec.
Esperons qu'avec ça,je me rétablisse plus vite...J'ai hâte,d'utiliser toutes ses informations.
Puis, il demanda tout de même:
As-tu l'intention..
Il se tut brutalement, il avait failli se trahir.Il n'était pas censé savoir comment son cousin était mort.
Je dois faire plus attention..

Et merde...ça devait arriver...bon autant ne rien dire,peut-être qu'elle ne cherchera pas plus loin.
Fyorks prit un air lointain:

Non,rien,rien d'important...J'espère tout de même pouvoir bientôt partir.
Il détourna son regard et regarda ses jambes. Ses blessures l'omnibulaient...
Il reprit encore une poigné de l'herbe et frotta encore.

Petite peste...Tu joues avec le feu...Et tu ne t'en rends même pas compte!
Le "masque" de Fyorks tomba un instant pour dévoiler un visage rempli de colère,mais il se resaisit aussitôt.
Puisque je te dis que ce n'était rien..rien du tout, c'est que ce n'est rien. Sinon je te le dirais.
Enfin,les forces de ses jambes revenaient..Il partirait bient^ôt. Et fini toutes ces questions.